|  Le système d'imposition de la  consommation adopté par le gouvernement canadien le 1er janvier 1991 repose  essentiellement sur des principes que nous retrouvons dans nombre de pays  depuis plus de 50 ans, soit une taxe sur la valeur ajoutée. Ainsi, à chaque étape de la  production d'un bien ou d'un service, la taxe est perçue de l'acheteur par le  vendeur. Il devient dès lors mandataire de Revenu Québec, car en raison d'une  entente entre le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec, Revenu  Québec administre la taxe sur les produits et services (« TPS ») et  la taxe de vente harmonisée (« TVH ») au Québec. Chaque mandataire doit  remettre aux autorités fiscales la différence entre la taxe perçue sur ses  ventes et la taxe payée sur ses achats, soit une taxe nette.  Comme indiqué précédemment,  la TPS a été mise en vigueur au Canada le 1er janvier 19911.  Quant au Québec, il a annoncé l'harmonisation de la taxe de vente du Québec (« TVQ »)  au régime fédéral au cours de l'année 1990 et la TVQ est entrée en vigueur le 1er  juillet 19922.   Nous devons souligner que la  taxe sur les primes d'assurance qui existait avant le 1er juillet  1992 demeure une taxe distincte de la TVQ. Cette taxe au taux de 9 %, sauf à  l’égard des primes d'assurance automobile dont le taux est de 5 %, ne doit pas être  assimilée à la TVQ et ne donne pas droit à un remboursement au titre d'un  intrant.  Le 1er avril 1997,  la TVH entrait en vigueur dans les provinces du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse  et de Terre-Neuve (Labrador) (les « provinces participantes »).  Essentiellement, ces provinces ont adopté le régime d'imposition du fédéral et  la TVH au taux de 13 % représente la TPS et la composante provinciale de 8 %.  À compter du 1er juillet  2010, les taxes de vente perçues en Ontario et en Colombie-Britannique seront  combinées à la TPS et converties en TVH. Dans le but d'en simplifier  l'administration, la TVH s'appliquera généralement selon les mêmes règles et la  même assiette fiscale que la TPS.   Toutes les entreprises qui  font des affaires en Ontario et en Colombie-Britannique sont visées par les  nouvelles mesures. Les entreprises du Québec qui vendent et achètent des biens  et services dans ces deux provinces sont donc soumises à ces mesures comme  elles le sont présentement pour la TVH des provinces participantes. Par  exemple, une entreprise du Québec qui livre ses produits en Ontario pourrait  devoir facturer la TPS/TVH de 13 % même si elle n’a aucune place d’affaires en  Ontario.   Le taux de la TVH de  l’Ontario sera de 13 %. Ce taux représente la TPS et la composante provinciale  de 8 %. Le taux de la TVH de la Colombie-Britannique, quant à lui, sera de  12 %. Ce taux représente la TPS et la composante provinciale de 7 %.  Informations générales Toute personne qui exerce une  activité commerciale est généralement tenue de s'inscrire. Une activité  commerciale comprend l'exploitation d'une entreprise, les projets à risque et  les affaires de nature commerciale. Le terme (« personne ») désigne  une société, un particulier, une société de personnes, une fiducie, une  succession ou un organisme qui est un syndicat, un club, une association, une  commission ou une autre organisation.
  Les personnes suivantes ne  sont pas tenues de s'inscrire :  
                        
                          la  personne qui est un petit fournisseur (voir ci-dessous); la  personne dont la seule activité commerciale consiste à effectuer la fourniture  d'un immeuble par vente, autrement que dans le cadre d'une entreprise; la  personne qui ne réside pas au Québec et qui n'y exploite pas d'entreprise (aux  fins de la TPS/TVH la personne qui ne réside pas au Canada et n'y exploite pas d'entreprise) Seuil du petit fournisseur   Une personne est considérée comme un petit  fournisseur si le total annuel de ses  fournitures taxables et détaxées, y compris celles des associés (ventes  d'immobilisations non comprises), ne dépasse pas 30 000 $. Cette personne n'a  pas à percevoir de taxes sur ses ventes, mais ne peut réclamer de crédit de  taxes sur les intrants.                       Avant  de transmettre quelque information au fisc, vaut mieux consulter un  professionnel qui saura cerner les problèmes potentiels vous éviter des erreurs  et vous guider de manière sûre. Communiquez avec nous. 1 -   Loi sur la taxe d'accise, L.R.C. 1985, c. E-15 (« LTA »). 2 - Loi sur la taxe de vente du  Québec, L.R.Q., c. T-0.1  (« LTVQ »).
 Validation de transactions Les  pénalités et les intérêts sont particulièrement coûteuses en ce qui concerne la  TPS et de la TVQ. En matière de taxes, le contribuable agit comme mandataire du  fisc, c'est-à-dire que l'argent perçu n'a jamais été celui du contribuable, ce  qui rend le fisc intransigeant. La Loi  sur la taxe d'accise (TPS) et la Loi  sur la taxe de vente (TVQ) sont très complexes : fournitures  taxables, détaxées, exonérées, produits, services, lieu de fourniture,  import-export, principes, exceptions, etc. La vérification préventive de  l'application des taxes à la consommation à vos opérations peut s'avérer  salutaire et vous permettre des économies importantes. Les experts de Jurifisc  ont des compétences particulières en taxes. Nous pouvons faire une revue du  traitement de vos opérations à l'égard des taxes. Normalement, nous discutons  avec le personnel responsable de votre entreprise ainsi qu'avec votre comptable  externe ou même votre fiscaliste, car le domaine des taxes est touffu et  spécialisé. Révision des réclamations 
                        Des  entreprises de toute taille font réviser leurs déclarations de taxes pour les  quatre dernières années afin d'éviter les mauvaises surprises lors d'une  éventuelle vérification. Jurifisc effectue ce genre de révision dans votre  entreprise ou à nos bureaux. Nous pouvons détecter des erreurs, vous suggérer  des corrections et même réclamer des remboursements en cas d'oublis ou  d'erreurs. Assistance lors d'une vérification Une  vérification de taxes par Revenu Québec (TPS et TVQ) peut nuire  considérablement aux opérations de votre entreprise. La personne est sollicitée  dans un contexte qui ne lui est pas familier et souvent elle n'a pas toutes les  capacités nécessaires face aux vérificateurs aguerris du fisc. Les experts de  Jurifisc compte des dizaines d'années d'expérience en fiscalité, en pratique  privée, auprès de grandes corporations et même à l'emploi du Gouvernement. |